Nous partageâmes un agréable repas suivit de la visite de l'entrepôt de la boutique. Apparemment l'ordre n'était pas une priorité chez ce marchand. Il paraissait plus rangé que le bureau mais les objets étaient tous mélangés. Des épées et des dagues traînaient au milieu des poteries. Les étoffes couvraient des sacs pleins d'herbes, Par ici quelques instruments de musiques se partageaient la place avec des bibelots. Un vrai capharnaüm. Finalement nous prîmes congé de notre hôte.
En sortant de la boutique, je vis une personne de l'autre coté de la rue qui regardait fixement dans notre direction. On avait réellement l'impression qu'elle nous épiait. Elle, c'était une femme, détourna son regard lorsqu'elle vit que je l'avais repérée et se mit à marcher d'un pas rapide. Sans hésitation je couru derrière elle. Akira me voyant démarrer en fit autant, tout comme la femme. Tout le monde dans la rue nous regardait.
- « Attrapez là ! » criais je sans résultat. Les badauds avaient l'air indifférent à cette course poursuite. Rapidement, elle tourna dans une autre rue. Arrivé au coin, je pris la même direction qu'elle mais fait gêné. Je perdais du terrain. Heureusement Akira semblait en forme et me dépassa. Je ne peux dire qu'il gagnait du terrain, mais au moins, il arrivait à la suivre. N'ayant plus de chance de la rattraper, je tentais le tout pour le tout. La voyant tourner une nouvelle fois, je choisis de couper par la ruelle se trouvant juste devant moi. Mal m'en pris, une ruelle plus tard, je tombais dans un impasse. Revenant sur mes pas, comme je ne voyais plus Akira, je décidais de retourner à l'auberge l'attendre.
Au bout d'une demi heure, j'entendis la porte s'ouvrir. Akira était de retour. Qu'avait il pu bien se passer ? Son expression était pitoyable. Ses yeux avait l'air dans un brouillard aussi épais qu'un matin d'automne sur une rizière.
- « Alors ? » demandais je.
- « Son visage ... » commença-t-il « merveilleux, plein de fraîcheur. On aurait dit une des plus belles courtisanes de la cour. Mais ces vêtements témoignait de sa caste. C'est une eta j'en suis sur. » Déjà il recouvrait ses esprits. « Je l'avais rattrapé, dans une impasse. Mais en voyant son visage, je me suis retrouvé bloqué, je ne pouvais plus rien faire. Ma volonté avait disparue. Tranquillement, elle est passée à coté de moi et je n'ai rien fait ! »
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