Après avoir régler la mission précédente avec panache, nous retournons à la capitale. Je monte déjà mieux à cheval car j'avais oublié quelques rudiments dont je viens de m'apercevoir. Nous arrivons donc à Otosan Uchi après une cavalcade de 2 jours. Mais nous sommes en pleine forme. C'est la période hivernale et en fin d'après-midi il commence déjà à faire nuit en ville. Sans tarder et parce que nous sommes de bons et loyaux magistrats nous nous rendons à la cour afin de nous présenter au champion d'Emeraude (le champion des champions, donc très très fort). Son secrétaire particulier nous informe qu'il est malheureusement pas possible de le voir avant demain midi. Nous reviendrons donc demain car s'il est des rendez-vous qu'il ne faut pas manquer c'est bien ceux-là sous peine d'être très très ..très mal vus. Susano et moi étant pas suicidaires, on accepte sans rechigner.
Nous allons donc à notre ambassade pour poser quelques affaires comme ma babiole (celle qu'un marchand m'a refilé un jour) ou la collection de katanas de mon ami Susano (il commence à avoir du mal à les trimbaler). D'ailleurs pour la petite histoire le concierge les met dans un placard plein de toiles d'araignées et de poussière car il pense que Susano ne les récupérera sans doute jamais. On verra bien si l'avenir me contredira. Après ce petit rangement, nous décidons d'aller voir où en est Kadatsu dans ses recherches à la bibliothèque. Le registre des entrées nous montre qu'il était là presque tous les jours mais le bibliothécaire nous affirme qu'aujourd'hui il n'est pas venu mais avait emprunté des documents le jour d'avant afin de les étudier. Bizarre, juste le jour où on arrive. Ca sent le coup fourré. Enfin, nous nous rendons à la bâtisse de nos logements de fonction.
A l'hôtel des magistrats on se fait indiqué la chambre de notre shugenja préféré, puis on monte les marches 4 à 4. Arrivés devant la porte : "Toc, toc". "Entrez" entendons-nous. Comme on reconnaît la voix de Kadatsu c'est ce qu'on fait, et là on le voit en train de préparer un sac. Nazodo : je remarque qu'il porte un kimono tout simple sans mon, neutre, uni lui allant bien. Il nous explique que par rapport à ses documents il doit impérativement entrer au clan du phénix et ne peut honorer son rendez-vous qu'il aurait aussi eu demain avec le champion d'Emeraude. (Oulala !). Il a appris par on ne sait qui, que la mission qui lui aurait été confiée aurait une durée de plusieurs mois et qu'il ne peut se permettre ce retard dans ses recherches.
Nous lui proposons de l'accompagner, mais il nous fait comprendre que l'on va s'em.. car il va passer son temps dans des bibliothèques auxquelles on aura même pas accès. C'est dur à entendre mais c'est comme ça. Autant dire qu'il nous laisse tomber pour des textes de plus de 200 ans d'âge. Pour nous remonter le moral il nous parle DU masque. C'est pas possible, je rêve, réveillez-moi. Je suis hyper content. Voilà son explication à ce sujet :
- "Il existe un genre d'épreuves non officielles entre ronins où le vainqueur gagnerait un masque indestructible (pas de doute c'est lui, la preuve en est mon bras cassé la dernière fois)". Pour participer il faut d'abord s'y rendre. Pour cela un pêcheur du nom de Mitjonu au port de Kyudèn-Mante est là-bas pour vous y conduire. C'est en fait le contact du point de ralliement des participants".
- "Mais Kyodèn-Mante se trouve sur Shima No Kaniu, l'île de la soie en plein clan de la Mante !" fis-je remarquer.
- "Pas de problème, j'y ai pensé (il a réponse à tout ce sacré Kadatsu). Un autre pêcheur (d'aucun clan) du nom de Kajito vous attendra au port de la capitale jusqu'à demain soir si vous n'avez rien d'autre de prévu. Le mot de passe que vous devez lui donner est : Dragon et Phénix. Il vous en coûtera 10 kokus pour la traversée par la route de l'or et de la soie." "Bonne chance, que les fortunes vous sourient."
Sur ces dernières paroles, Isawa Kadatsu disparaît (cette fois façon de parler). Pour notre part nous n'avons rien vu, rien entendu et nous ne savons rien sur ce que ferait Kadatsu. On lui doit bien ça. Donc après cette discussion nous allons manger à la cantine car ce n'est pas cher (1 bu !mais c'est déjà trop!). Enfin, je me paie quand même un massage relaxant à l'heure du Sanglier (21h-23h) et je vais dormir (tout seul malheureusement), car demain un grosse journée nous attend.
La nuit se passe sans encombre, pour une fois d'après Susano.
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