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Ils se mirent donc à errer, de maison en maison, de rue en rue, d'impasse en impasse, pour finir par trouver une auberge plutôt miteuse.
Entrant un peu violemment, à la manière des nains, HEBUS réduisit la porte en miettes et du la rembourser six couronnes. Après quelques négociations infructueuses, ils eurent droit à une chambre commune pour le prix d'une couronne par tête.
TSAHIM pensa bien à bloquer la porte avec son lit, mais ils oublièrent tous les deux la fenêtre. Et ce qui devait arriver ne manquant pas d'arriver.
Alors qu'ils étaient assoupis depuis peu, TSAHIM se réveilla en sursaut, juste pour voir son compagnon de chambre disparaître par la fenêtre. Se précipitant à sa suite, il aperçut le nain bondissant de toit en toit à la poursuite d'un individu extrêmement louche.
N'écoutant que son courage, TSAHIM plongea dans le canal en contrebas, pour le regretter tout de suite après en humant les effluves nauséabondes qui s'en échappait. De là, il put voir l'individu louche, rater son saut et atterrir sur la berge opposée du canal.
Le nain lui ne rata pas son saut, et il put rapidement descendre du toit de la maison où il se trouvait grâce à une charrette de foin. Le voleur quant à lui, après s'être relevé de sa chute, parti au pas de course, mais pour son grand malheur, passa à côté de la charrette, dans laquelle se trouvait un nain plutôt furieux. Et un coup de poing bien placé envoya notre monte en l'air, au pays des rêves.
A ce moment là, une patrouille de la milice, attirée par le bruit, surgit. Elle félicita nos deux amis, TSAHIM ayant aussi fini par arriver, et leur donna quatre couronnes à chacun pour la capture en "douceur" de cet homme. Elles suggéra aussi de bien cadenasser les fenêtres à l'avenir pour éviter que pareil vol ne se reproduise. Car bien sur l'individu avait pu dérober le sac d'or d'HEBUS, ce qui heureusement l'avait réveillé.
Les gardes acceptèrent de loger exceptionnellement nos deux compagnons, et ceux-ci finirent leur nuit tranquillement dans un cachot, pour leur plus grand bonheur.
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